Lorsque vous décidez d’investir sur le marché de l’immobilier, différents éléments sont à prendre en compte pour garantir la réussite de votre projet. Il est non seulement important de savoir dans quel type de bien vous souhaitez investir, mais il faut également déterminer quelle surface conviendrait à vos besoins.
Qu’est-ce qu’une surface habitable et quelle est son utilité ?
Conformément aux dispositions de l’article R. 111-2 du Code de la construction et de l’habitation, la surface habitable d’une maison est la somme des aires de surfaces de chaque pièce de la maison. Il s’agit en effet de la surface totale du logement disponible pour l’aménagement. Son calcul ne prend donc pas en compte la superficie des greniers, des réserves, des combles non aménagés, des terrasses, des balcons, etc.
Dans le cadre d’un investissement immobilier, le choix de la surface habitable est donc d’une importance capitale. Elle est généralement indiquée sur le plan de vente avec les détails des surfaces par pièce afin de permettre à l’investisseur de se faire une réelle opinion de la taille de son investissement.
Quelle doit être la bonne taille pour la surface habitable ?
En vous lançant dans l’investissement immobilier, le choix de la surface habitable dépend essentiellement de votre stratégie d’investissement et de vos objectifs. De ce fait, pour l’acquisition d’un bien comme investissement, que ce soit une maison ou un appartement, il est essentiel que le nombre de pièces corresponde à la taille de la surface habitable. Généralement, les appartements de 2 ou 3 pièces compris entre 50 et 80 m² ainsi que les appartements d’une pièce dans des quartiers bien situés géographiquement sont très prisés pour la surface habitable. Vous pourrez mieux vous renseigner, car le sujet est traité plus en profondeur ici. Dans le cas où l’investissement immobilier a pour but d’en faire une résidence principale, le choix de la surface habitable se fera en privilégiant votre bien-être personnel.
Quelle surface habitable pour un investissement locatif
Lorsque vous êtes investisseur et que vous visez un rendement locatif, le choix de la surface habitable doit être pensé en conséquence. Les petits appartements dans des quartiers bien situés offrent une surface habitable optimale. Vous devez ainsi faire attention au rapport entre le nombre de pièces et la surface habitable en respectant la loi officielle. En effet, les appartements d’une pièce de 20 à 40 m² ou les studios sont très recherchés par les personnes en début de carrière, les célibataires ou encore les étudiants. En tant qu’investisseur dans l’immobilier locatif, vous parviendrez donc à vite trouver des locataires et à rentabiliser efficacement votre investissement.
Quelle surface habitable pour un propriétaire-occupant ?
Si votre investissement immobilier a pour objectif d’acquérir un bien et de l’occuper, les objectifs personnels sont à mettre au premier plan dans le choix de la surface habitable. En effet, le bien-être qui est un facteur subjectif constitue le critère principal pour choisir la surface habitable adéquate. Vous pouvez ainsi vous permettre de choisir un bien avec plus de surface habitable qu’il n’en faut véritablement. Que ce soit un appartement, une maison ou un immeuble, il est important de penser avant tout à la rentabilité de votre investissement.
Comment calculer la surface habitable d’un bien immobilier ?
Le calcul d’une surface habitable pour un bien immobilier pourra se faire de deux manières : par soi-même ou par l’intermédiaire d’un professionnel. Cependant, pour éviter les erreurs et ne pas faire le mauvais choix pour votre investissement, il est préférable de passer par un professionnel de mesure de la surface habitable. Celui-ci est en mesure d’intervenir avec une précision incroyable pour diagnostiquer la surface habitable et procéder au calcul. Il sait mieux que quiconque quelles surfaces prendre en compte pour un calcul juste de la surface habitable. Ce calcul est généralement fait à la demande du propriétaire, mais pour garantir votre investissement, il est possible de demander une contre-expertise.